Ce lundi 1er avril 2019, dans un réceptif hôtelier de la place, le ministre des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, Frédérick Loua, a présidé l’ouverture d’un atelier d’échanges et d’informations sur les accords de pêches.
Organisé par le Partenariat Régional pour la Conservation de la Zone Côtière et Maritime et la Commission Sous-Régionale de Pêches (CSRP), l’objectif de cet atelier consiste à former les acteurs clés sur les accords de pêches, en vue de renforcer leurs capacités dans la préparation des accords de pêches.
Egalement, pour leurs négociations, leur suivi, et leur évaluation, dans le respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des pêches avec un intérêt particulier sur les petits pélagiques.
Selon le ministre des pêches, l’organisation de cet atelier va permettre, de résoudre un problème crucial, auquel les 6 États membres de l’organisation sont confrontés, dans l’établissement des accords, ce, vu l’importance qu’a ce secteur, pour le développement des pays concernés.
« En organisant cet atelier en faveur des potentielles parties prenantes aux négociations des accords de pêche de nos États, la CSRP et le PRCM sont sur la lancée de répondre à un réel problème que nos pays rencontrent au moment des négociations des accords. Celui de disposer d’une équipe de négociateurs bien informés, formés, décomplexés et outillés à tenir compter des préoccupations de tous les intervenants du secteur des pêches de nos pays, à savoir : le Gouvernement, les professionnels et la société civile. L’importance du secteur des pêches n’est plus à démontrer dans notre sous-région en raison des milliers d’emplois, des revenus qu’il procure et sa contribution significative à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations », a indiqué le ministre Loua.
Prenant la parole au nom du Partenariat Régional pour la Conservation des Zones Côtières et Maritime (PRCM), le mauritanien, Ahmed Senhoury, a invité les États membres, à plus de collaboration, pour l’établissement d’accords de pêches, gagnants.
« Les ressources halieutiques, notamment les petits pélagiques, sont les ressources les plus partagés dans nos différents pays. Donc, une gestion, notamment une contractualisation de l’exploitation de ces ressources, nécessite une concertation régionale entre pays. De même, une coopération dans le cadre des négociations, des négociations, des accords, ainsi de suite », a notifié le secrétaire exécutif du PRCM.
De nationalité Bissau-guinéenne, le secrétaire permanent de la Commission Sous-Régionale de Pêches (CSRP), a soutenu que les accords de pêches sont d’une mesquinerie. Donc, ils nécessitent une précieuse attention et du professionnalisme.
« La négociation d’un accord de pêche, n’est pas un exercice simple. Elle doit être minutieusement préparée. À ce titre, le guide de négociations dans le cadre des accords(…) doit disposer d’informations suffisantes sur les parties opposées, éparses, mais aussi de suffisamment de temps, pour préparer la négociation. Pour assurer, par ailleurs, la réussite des négociations, il faut qu’elles soient accompagnées d’une volonté politique de l’Etat(…) », a indiqué Malal Sané, secrétaire permanent du CSRP.
Cet atelier d’échanges et d’informations sur les accords de pêches, regroupe la Guinée, le Sénégal, la Guinée Bissau, le Cap vert, la Sierra Leone, la Gambie et la Mauritanie.
Il prendra fin ce mardi 2 avril, sur fond de recommandations.
MohamedNana Bangoura