A la faveur d’un point de presse, ce lundi 29 avril, les membres du mouvement patriotique pour l’alternance et le salut, ont affirmé que l’alternance en Guinée est une obligation et non une nécessité.
Au cours de ce point de presse qui s’est tenu sous le thème ‘’Alternance démocratique en 2020, une triple obligation pour le salut national’’, Ibrahima Sanoh et ses camarades ont expliqué les raisons qui ont motivé cette initiative.
« Il s’agit de prendre formellement position et être en temps arbitre sur le débat actuel qui prévaut avec des slogans ‘’Alanmanê ! Amoulanfé !»
Pour les initiateurs de ce mouvement : « c’est un aveu d’échec que de refuser l’alternance. Quand on a réalisé ce qu’on s’est promis de faire, on laisse le temps aux autres d’être éprouvés par le pouvoir (…) Leur en empêcher de s’y éprouver et déclarer leurs incapacités à la place du peuple, c’est reconnaitre les insuffisances de sa propre gouvernance pour éviter que cela ne soit étalé sur la place publique, c’est aussi prendre le peuple pour un gros enfant qui ne sait pas décider. C’est cela l’irrespect. Ceux qui disent qu’ils veulent ou non sont des girouettes, (…). Ce Sont des véritables caméléons », a dit expliqué Ibrahim Sanoh, premier responsable dudit mouvement.
Cet écrivain et enseignant dans les universités guinéennes, a insisté pour dire que l’alternance est une obligation et non une nécessité et que la seule façon pour le président Alpha Condé d’être grandi, c’est de quitter le pouvoir en 2020.
« Quand il (Alpha Condé) quitte, il grandira et nous aura montré la bonne voie qu’il faut à suivre et que personne ne pourra s’écarter demain. S’il échoue pratiquement, ceux qui viendront vont tenter de faire la même chose » prévient Sanoh.
Sous le slogan ‘’Oui à alternance en 2020’’, les membres de ce mouvement, comptent dans les jours à venir, faire des campagnes de sensibilisation dans plusieurs endroits publics du pays.
Aïssata Barry