A une conférence de presse, ce samedi 06 avril à la maison commune des journalistes, des membres du Réseau Convergence des Jeunes et Leaders pour la Paix et la Démocratie (CoJeLPaiD), ont déclaré qu’il n’appartient pas au Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), crée par des acteurs de la société civile et politiques, il y a quelques jours, d’agir au nom des forces sociales de Guinée.
« Aux activistes de la société civile qui ont choisi l’option d’aller avec les partis politiques, de mener le combat au nom de leurs organisations respectives, si celles-ci représentent quelque chose sur le terrain, à défaut de faire à leurs noms personnels, et éviter à se faire un nom au nom des forces sociales de Guinée sans que cela ne fasse l’objet d’une approche concertée de l’ensemble des membres fondateurs », ont dénoncé des membres du réseau COJELPAID.
Plus loin, ils aussi annoncé qu’ils ne sont pas de ce mouvement anti troisième mandat.
D’ailleurs, ils affirment qu’il y a bon nombre de questions à se poser sur l’honnêteté et la sincérité de ce front.
« Oui, nous devons protéger la Constitution. Mais notre combat, ce n’est pas Alpha Condé, plutôt le système. Nous avons beaucoup de doute quant à l’honnêteté et l’objectivité de ce front et il y a beaucoup de choses qui amènent à s’interroger au tour ce mouvement. C’est pourquoi, nous ne nous reconnaissons pas ce front », fustige Abdoul Sacko.
Aissata Barry