En plus d’être opposé à l’implication du SLECG dans le processus de recensement des enseignants du supérieur, le bureau exécutif du syndicat national du SENEASURS remet en cause la représentativité de cette structure syndicale dans les institutions d’enseignement supérieur.
Le secrétaire aux affaires extérieures du SENEASURS, estime qu’au niveau du supérieur, le SLECG d’Aboubacar Soumah, ne compte dans ses rangs, que des enseignants de seconde zone, peut-on dire.
« Il n’y a aucun enseignant du supérieur aujourd’hui qui suit le SLECG. Ceux-là qu’il qualifie des enseignants du supérieur sont des gens qui sont incapables de tenir un cours à l’enseignement supérieur. Nous, nous les appelons les rejetons. Ce sont les rejetons de l’enseignement supérieur qu’il a cooptés pour dire qu’il a des enseignants chercheurs dans son bureau », a-t-il cogné, dans un entretien qu’il a accordé à un reporter de mosaqueguinee.com, ce dimanche 31 mars 2019.
Si rien n’est fait, pour ramener les deux syndicats à de meilleurs sentiments, c’est le processus de recensement et de nettoyage du fichier des fonctionnaires enseignants, qui pourrait en prendre un coup. Une nouvelle crise, pourrait aussi se profiler à l’horizon.
Alhassane Fofana