Alors que dans un de nos précédents articles on vous présentait un bébé de sexe féminin, né sans orifice anal, le cas d’une autre jeune fille suscite, actuellement, de vives émotions dans la préfecture de Mamou.
Djeïnabou Diallo, c’est le nom de cette fille dont les seins tombent jusqu’au bas-ventre.
Rencontrée cette semaine à domicile, sis au quartier Petel, secteur Hamdallaye, la jeune fille âgée seulement de 15 ans, explique comment elle a eu cette maladie.
« Quand mes seins ont commencé à pousser, ça me faisait si mal que je suis tombée malade. Ma maman m’a emmenée plus tard à l’hôpital, mais les seins s’étaient déjà gonflés. Depuis un an, je souffre. Parfois les seins diminuent, parfois ça grossi », a confié la jeune fille.
Le papa de Djeïnabou, dit avoir entrepris plusieurs démarches pour faire soigner sa fille, en vain.
« J’ai été tout d’abord à l’hôpital régional de Labé, mais les médecins m’ont dit qu’ils ne peuvent pas la soigner. Les gens nous ont dit de partir à Kouroussa, où nous avons fait un mois, puis à Kankan, en vain. À Mamou ici, nous avons été d’abord chez un guérisseur traditionnel qui, à son tour, n’a pas pu soigner ma fille, en suite, à l’hôpital régional. Les médecins de l’hôpital aussi n’ont pas pu, ils nous ont suggéré d’aller à Donka. Mais je n’ai plus rien, j’ai dépensé tout ce que j’avais », se lamente Mamoudou Diallo.
La santé de Djeïnabou Diallo devient de plus en plus fragile, et elle n’ose plus sortir de sa chambre pour aller à l’école, d’abord à cause de la lourdeur de ses deux seins, mais aussi, pour échapper aux regards curieux de certaines personnes.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com