Depuis 2012, des exactions se déroulent au Mali, mais celle du 23 mars dernier n’est pas passée inaperçue et a retenu l’attention de plus d’un, au-delà même des frontières maliennes et africaines.
À travers une déclaration rendue publique, ce mardi 9 avril 2019, la Plateforme des Jeunes leaders de l’axe pour la Démocratie et le Développement (PJDD) et le Front Civil Guinéen (FCG), deux plateformes de la société civile guinéenne, ont dénoncé avec la dernière énergie, ces tueries qui ont fait plusieurs cas de morts.
Selon le président du FCG, il est temps pour la CEDEAO de réagir face à toutes ces barbaries qui arrivent dans la zone CEDEAO.
« Nous sommes solidaires des victimes de cette barbarie humaine. Mais tout cela est arrivé à cause du laxisme de la CEDEAO. Les guerres entre éleveurs, cultivateurs et chasseurs n’ont jamais été tranchées dans la sous-région. (…), il faut que cette organisations sous-régionale se réveille pour sauver la sous-région. (…). Il faut que la CEDEAO et toutes autres organisations de la sous-région réagissent pour faire éviter à notre sous-région un autre génocide comme celui du Rwanda. Car ce genre de crime peut nous conduire à un autre génocide », a fait savoir Ibrahima Balaya, président du Front Civil Guinéen.
Pour sa part, le président du PJDD a également condamné ces tueries avant de réitérer tout le soutien de sa plateforme, aux victimes d’injustice, partout dans le monde.
Ces deux plateformes n’excluent pas de déployer des missions au Mali voisin, pour comprendre davantage ces exactions.
Le Front Civil Guinéen, lui d’ailleurs, avait déjà amorcé une initiative dans ce sens, depuis belle lurette.
MohamedNana Bangoura