Le bras de fer entre le SLECG et le ministre Abdoulaye Sow, autour de la question du recensement des enseignants du supérieur, semble loin d’avoir trouvé solution.
Du moins, si l’on en croit le SENEASURS (syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique), qui, contre toute attente, a apporté un démenti catégorique aux déclarations du secrétaire général de l’USTG, qui avait annoncé en début de journée d’hier, l’acceptation par le ministre de l’enseignement supérieur, de l’élargissement des opérations de recensement aux universités publiques.
Effondré par ces déclarations, qu’il qualifie de fausses, le secrétaire chargé aux relations extérieures du SENEASURS, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour contredire Abdoulaye Sow.
« Abdoulaye Sow est un agitateur, un perturbateur qui est en train de se vanter de rien, il n’a pas la maîtrise des données. Ce qui se passe aujourd’hui, est un problème syndical, ça ne concerne pas du tout le ministre de l’enseignement supérieur. C’est le SENEASURS qui porte un niet catégorique par rapport au recensement dans les universités », a flingué Lansana Yansané.
Et de s’interroger : « Sur quelle base lui, il peut recevoir des instructions d’un ministre qui n’est même pas là ? Abdoulaye Sow est un menteur, j’insiste là-dessus », fulmine le professeur de grammaire à l’université GL Lansana Conté de Sonfoniyah.
Pourtant, il faut le rappeler, l’annonce du secrétaire général de l’USTG avait sonné comme une victoire au sein du SLECG d’Aboubacar Soumah.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana