Les députés guinéens s’apprêtent à voter un projet de loi anti-terrorisme, introduit par le gouvernement.
Dans la perspective de l’examen et éventuellement de l’adoption de ce texte, considéré comme restrictif des libertés publiques en Guinée, l’inquiétude monte chez les organismes de défense des droits de l’homme. C’est le cas notamment de Amnesty International.
Des inquiétudes qui n’échappent guère à l’UFR. Le sujet était aussi au menu de l’assemblée générale du parti, ce samedi 27 avril.
« N’ayez aucune inquiétude, rien ne passera à l’Assemblée nationale qui sera contraire à la loi faîtière que nous avons, la constitution…Rien ne va freiner l’élan du peuple, le troisième mandat ne passera pas, parce que le peuple n’en veut pas », a assuré le 2ème vice-président de l’UFR, contacté au sortir de l’assemblée générale de son parti.
Cette loi, à en croire certaines indiscrétions, devrait être soumis au vote des députés, le 04 mai prochain.
Alhassane Fofana