Comme en 2018, le classement de la Guinée n’a pas évolué dans le monde en matière de liberté de la presse en 2019.
Le pays qui avait régressé de 3 points, stagne à la 107ème place avec un score global de +1,59.
Depuis 2013, la Guinée n’a pas véritablement amélioré son score dans le classement mondial de la liberté de la presse.
La Guinée occupait la 104e place au classement mondial de la liberté de la presse, établi par RSF en 2018.
Il faut rappeler que plusieurs journalistes ont été récemment arrêtés dans le pays et détenus après avoir fait des révélations dans la presse.
Ce qui constitue une entrave à la liberté d’information et une manière d’empêcher le journalisme d’investigation en Guinée.
Pour Reporters sans frontières, les journalistes sont dans la tourmente en Guinée.
Selon l’organisation « le régime du président Alpha Condé n’est pas tendre envers la presse. Le président tient souvent des propos sévères envers les médias nationaux et internationaux, et les organisations de défense de la liberté de la presse. Les autorités tentent régulièrement de censurer les médias critiques du pouvoir sous des prétextes administratifs ou juridiques », rappelle RSF.
En 2018, le fondateur d’un site d’actualité, a été illégalement détenu pendant deux semaines alors que les délits de presse sont dépénalisés dans le pays, et l’accréditation du correspondant de plusieurs médias internationaux a été suspendue.
La révision de la loi sur la presse, annoncée par le ministre de la communication inquiète les professionnels du secteur alors que la loi sur l’accès à l’information adoptée en 2010, n’a toujours pas été promulguée.
Mohamed Bangoura