“Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », Albert Camus.
Si hier la Guinée était un pays à l’agonie, aujourd’hui, c’est un territoire en lambeau miné par une extrême pauvreté avec une gouvernance cabossée par la corruption et les détournements. C’est une immense tâche blanche au cœur de l’Afrique. Un pays saigné par ses propres fils. C’est le condensé de tous les maux et malheurs du monde (épidémie, corruption, division ethnique,…). Et si rien n’est fait pour inverser la tendance, on risque de disparaitre. Il faut ouvrir la guerre contre les maux et les malheurs dont souffres la République.
Ça ne sera pas comme un simple jeu de vidéo Nintendo ou un simple exercice de façade. C’est une véritable croisade contre une nébuleuse abracadabrante. La guerre contre les fantômes de la République sera le plus gros coup de balai de l’histoire de notre pays.
Les citoyens doivent se munir de tous les outils pouvant aider à nettoyer et à débarrasser la Guinée des déchets hautement toxiques. C’est une opération chirurgicale intitulée ‘’ Salubrité Publique”.
Ces jongleurs politiques au parcours indésirable et nauséabond, pillulent notre atmosphère politique et constituent un véritable frein pour notre essor démocratique. Ce sont des bouillons cubes et des mangeurs à tous les râteliers. Très habiles dans la subtilité, qu’ils se forgent un destin assez singulier mais avec une fourberie trop incommode. Ils sont plutôt, les malheurs et les maux de la République.
Pour mieux comprendre et analyser la profondeur de notre malheur afin de pouvoir combattre le mal à la racine, en y apportant des remèdes appropriés, le coup de balai intense à ne pas confondre à une chasse aux sorcières est d’une nécessité absolue.
Le phénomène de l’homme providentiel
‘’ laissez-lui finir ses œuvres’’.
Le phénomène de l’homme providentiel a été au fil des temps, remis en question avec la pression de la rue et la volonté des citoyens à ne plus finir désormais comme des moutons de panurges. Chacun est maître de son destin et le pouvoir divin n’appartient qu’aux temps médiévaux. Nous ne sommes non plus au moyen âge. Ici, on attend du Chef, le tout et son contraire. On veut de lui social mais tout en gardant sa posture d’homme d’État à la hauteur de la fonction qu’on l’assigne. C’est pourquoi de manière inconsciente, on crée un Homme omnipotent et omniprésent.
Le culte de la personnalité doit être combattu à l’image de la peste. Les pestiférés de la nation en ligne de mire.
Les pyromanes et les grands bandits à col blanc
Ce sont les ennemis de la République. Ils prennent tous les régimes en otage dont le seul but est d’assouvir leurs intérêts. Ils sont plus méchants que le diable. Ce sont des imposteurs. Ce clan est à détruire sans condition. Ils sont connus de tous. Sans discernement, ils doivent tous répondre de leur forfaiture. Ce sont des criminels économiques et aucune impunité ne doit leur être garantie.
Un Président exceptionnel en 2020 pour relever ce défi
Loin d’une utopie, c’est bien possible. Un homme à fort caractère, qui transcende des clivages ethniques et qui n’a point baigné dans la mauvaise pratique deviendra l’homme providentiel qui va libérer le peuple. La Guinée a longtemps souffert d’un terrorisme d’État. La terreur, la haine de l’autre, le sentiment de supériorité et ou encore la question de l’identité sont utilisés par des marionettes de la République.
Il faut un guinéen nouveau en 2020 au risque de perpétuer les maux et malheurs qui sont devenus lésionnaires. Malgré l’énormité de nos potentialités, les enfants de Dieu sont considérés comme des canards sauvages. Alors que nos ressources ne doivent être aucunement une malédiction naturelle.
Votons tous utile sans partisanerie ethnique ou régionale.
L’espoir est permis et le déclic viendra de la nouvelle génération d’activistes. Je n’en doute point.
Le peuple n’a ni peur de l’affrontement d’idée ni la mort quand il a soif de changement.
Le vent de la rupture souffle sur le continent et la Guinée ne sera pas en marge.
Vivement la rupture en 2020!
Fodé Oumar Diawara