Le SLECG semble douter de la sincérité des résultats qui seront issus du recensement du personnel enseignant, pourtant mené avec l’implication de ses représentants conformément au protocole d’accord qu’il avait signé avec le gouvernement.
En cause, le syndicat soupçonne l’administration scolaire d’octroyer des numéros matricules d’enseignants fictifs ou décédés à d’autres personnes qui seraient réaffectées à des postes.
Face à ce constat, qu’il juge contraire au protocole d’accord, le secrétaire général du SLECG lance un ultimatum au gouvernement, faute de quoi, son syndicat entreprendrait des actions entreprises pour se faire entendre.
« Si à la date du 30 juin 2019, les résultats satisfaisants issus du recensement ne sont pas fournis avec impact en termes de salaire, conformément à ce qu’on avait demandé dans la plateforme revendicative, nous allons nous retrouver pour engager des actions », prévient Aboubacar Soumah.
A la question : est-ce que le SLECG va déclencher une grève générale sur toute l’étendue du territoire si cela n’est pas fait ? Aboubacar Soumah répond.
« Pour le moment, je ne peux pas parler de grève. C’est quand l’assemblée va se retrouver que nous allons décider de la démarche à entreprendre mais, nous avons tous les moyens légaux à notre disposition pour faire aboutir nos revendications », a-t-il répondu.
Enfin, Soumah met en garde : « Si les fictifs ne sont pas découverts, nous reprendrons notre arme, revendiquer sur le budget et exiger que tout ce qu’on a demandé soit payé immédiatement », a menacé le numéro un du SLECG.
Alhassane Fofana