Le ministère de la ville et celui de l’administration du territoire, ont dans un communiqué conjoint, rendu public ce mardi, annoncé une opération de déguerpissement imminente des occupants et riverains de la décharge de Dar-Es Salam.
Joint par notre rédaction ce mercredi, le chef de ce quartier, Charles Damba, a confié que les occupants, exigent toujours d’être dédommagés avant de quitter les lieux.
« C’est l’État qui est fort. Ils (autorités) feront ce qu’ils veulent. Mais j’ai informé les populations depuis longtemps, s’ils prennent la décision de quitter tant mieux et si c’est le contraire, cela ne relève pas de ma compétence. Moi j’avais sollicité qu’on dédommage les gens, mais si l’État ne veut pas le faire, qu’est-ce que moi je peux faire ? On ne peut pas casser la maison des gens, sans rien donner en retour. Nous avons toujours plaidé pour qu’on dédommage les populations. Ils sont là-bas, ils n’ont pas où aller et ils attendent à être indemnisés avec une somme plus élevée que les 20 millions pour quitter », a-t-il déclaré.
On se souvient qu’il y a deux ans, un éboulement survenu dans cette décharge, avait coûté la vie à 8 personnes.
A l’approche des grandes pluies, les autorités ont décidé de prendre le devant, pour éviter un drame similaire.
Aïssata Barry