Ce samedi 04 mai 2019, les affrontements, qui ont eu lieu entre militants du FNDC et ceux de la mouvance, à Kankan et à Kouroussa, étaient au centre des débats à l’assemblée hebdomadaire du parti des démocrates pour l’espoir (PADES), présidée par Mohamed Kaba, coordinateur chargé des affaires administratives.
C’est avec un visage ferme et sur un ton sévère que le président de cette séance, a dénoncé ces confrontations qui aurait coûté à son parti.
« Je voudrais revenir sur les événements qui se sont passés à Kankan, le mardi dernier et à Kouroussa hier, où nos militants et les éléments du Front, ont été victimes d’agression barbare, de violences, d’arrestations arbitraires, notre siège a été agressé. Des loubards ont détruit même des biens. Pourquoi ? Parce que nous nous opposons à toute modification de la constitution », a dénoncé Mohamed Kaba.
Et de renchérir : « c’est important de résister à ces intimidations, parce que les manifestations pour le changement de la constitution, sont soutenus et financées par l’argent public et si c’est le contraire, on envoie même les forces de l’ordre pour violenter des manifestants, alors qu’il sont dans leurs droits. La défense de la Constitution est un droit, nous n’allons pas céder du tout, parce que nous sommes dans le sens de la justice. La Démocratie a besoin d’alternance, on ne cessera jamais de le dire », a déclaré le coordinateur chargé des affaires administratives du PADES.
Hadjiratou Bah