Tout semblait pourtant bien parti, pour la célébration de la journée internationale du travail à Mamou.
Sauf que contre toute attente, des enseignants affiliés au Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), ont préféré boycotter la cérémonie, initialement prévue à l’esplanade de la maison des jeunes de Mamou.
Il était 11 heures 30 minutes, quand la représentante d’Aboubacar Soumah, a pris le micro pour informer de la situation qui prévalait au palais du peuple de Conakry, ce mercredi matin.
« Nous sommes dans le regret de vous dire qu’à l’heure où nous sommes, nos camarades sont partagés entre Ignace Deen et Donka. Ils ont été blessés au palais du peuple, où il y a actuellement un désordre total », informe Hadja Fatoumata Donzo, membre du bureau national de l’USTG.
Suite à cette information, tous les enseignants acquis à la cause du syndicaliste Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, ont quitté les lieux, invitant les journalistes et les citoyens qui étaient présents, de les suivre.
C’est alors que tout le monde se levait pour partir que le secrétaire général de l’Union locale des travailleurs de Mamou, a, lui aussi, pris le micro pour inviter l’assistance de rester.
« Les festivités continuent… ! Nous regrettons vraiment ce qui s’est passé à Conakry, mais c’est le souhait de personne. Nous vous demandons de rester sur place, la cérémonie continue ici », plaide Mamadou Saliou Sigon Baldé.
Actuellement, les enseignants, membres du SLECG, sont regroupés au rez-de-chaussée d’un immeuble, où ils comptent poursuivre leur fête.
A noter que les autorités administratives sont encore absentes à l’esplanade de la maison des jeunes de Mamou.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com