La salle de conférence du ministère de l’économie et des finances a servi de cadre, ce mercredi 15 mai, au lancement officiel du programme de réforme actualisé des finances publiques 2019-2022.
Mamadi Camara avait à ses côtés, son homologue du budget, Ismaël Dioubaté et le président de la cour des comptes Mohamed Diaré
Le PREFIP avait été adopté en 2014 par les autorités guinéennes, initialement pour la période 2014-16, et a été révisé une première fois pour la période 2016-18.
Le cadre juridique et réglementaire des finances publiques, a été rénové et s’aligne progressivement sur les standards internationaux pour la période 2019-2022.
La révision a été conduite sur la base des évaluations PEFA, PIMA et DEMPA, conduites avec l’appui du FMI, de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne d’avril à juillet 2018.
La stratégie est recentrée autour de dix programmes et prend mieux en compte les enjeux émergeants liés à l’efficacité des investissements publics et à la maitrise des risques budgétaires.
A travers le PREFIP actualisé le 13 décembre 2018 en conseil des ministres, le gouvernement guinéen réaffirme ainsi son engagement à ne ménager aucun effort pour organiser le renforcement de la gestion des finances publiques dans le cadre de la consolidation de la gouvernance économique et financière.
Selon le ministre de l’économie et des finances, la tranche 2019 du PREFIP, a retenu des actions prioritaires dont la réalisation permettra de consolider la chaine des finances publiques dans ses maillons qui connaissent des faiblesses persistantes.
« L’exécution de ce plan d’action, connaitra les succès escomptés à condition que nous renforcions notre organisation pour mieux accompagner et suivre la réalisation effective des actions programmées. Pour ce faire, j’encourage la mise en place et l’animation continue des comités techniques de réformes qui devront nous faire remonter les difficultés et les obstacles afin que nos décisions les lèvent à temps », espère Mamadi Camara.
Le PREFIP qui vise à consolider les forces constatées et à corriger les faiblesses persistantes identifiées, définit les grands objectifs de réformes en matière de gestion des finances publiques pour les quatre prochaines années.
Il est accompagné d’un plan d’action détaillé et glissant, qui indique de manière séquencée les actions prioritaires, les responsabilités des différents acteurs et le cadre de suivi-évaluation.
Le PREFIP continue d’avoir une envergure nationale et pour ce faire, il implique les ministères en charge de l’économie, des finances, du budget, du plan et du développement économique, les ministères sectoriels, les entités publiques notamment les établissements et entreprises publiques et les collectivités territoriales, les Institutions nationales (Cour des Comptes, Parlement), le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers de la Guinée.
Mohamed Bangoura