Sept responsables politiques opposés à l’idée d’un vote référendaire en vue de l’adoption d’une nouvelle constitution, étaient dans les locaux de la Gendarmerie Territoriale de Kankan, ce jeudi, 23 mai.
Comme l’on pouvait s’y attendre, ces auditions séparées, menées par des officiers de police judiciaire, ont porté sur les causes et les circonstances des violences survenues, fin avril dernier, lors d’une récente marche de protestation contre la nouvelle constitution, réprimée par un mouvement hostile présumé du RPG-AEC.
Les personnes auditionnées sont également signataires d’une plainte commune déposée au Tribunal de Première Instance de Kankan, contre certains responsables du RPG-AEC.
« Ces auditions nous ont été recommandées par le procureur de la république et elles sont tout à fait conformes à la procédure en cours. Après avoir écouté les militants du FNDC, prochainement, nous allons écouter l’autre camp », a déclaré un OPJ, interrogé par l’antenne régionale de mosaiqueguinee.com.
L’autre camp, ce sont les sept responsables locaux du RPG-AEC, accusés par le FNDC, d’être à l’origine d’attaque barbare, de coups et blessures, de vol de matériels et de violation du siège du parti PADES.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le RPG-AEC, avait lui a aussi, déposé sa plainte contre des éléments du FNDC, pour agression nocturne sur son siège, ayant occasionné des dégâts matériels, des blessés dans les rangs du parti au pouvoir et des injures proférées par des agresseurs, à l’encontre, je cite, du Chef de l’Etat et du gouvernement.
Cette information est confirmée par le coordinateur régional par intérim du RPG-AEC, Mambi Camara qui précise que ces hostilités sont survenues, dans la nuit du 29 au 30 avril 2019, c’est-à-dire, à quelques heures seulement de la marche annoncée du Front pour la Défense de la Constitution.
De Kankan, Mamadi CISSE, correspondant régional