Les rendez-vous hebdomadaires de l’assemblée générale de l’UFDG, donnent lieu à des dérives verbales dont se rendent coupables certains cadres de ce parti.
Après la sortie de Ousmane Gaoual Diallo, qui a laissé entendre qu’ils feront installer par la force le président de l’UFDG, au pouvoir en 2020, quel que soit le prix à payer, c’est au tour de son « rival », lui aussi responsable dans le même parti, d’aller à l’excès.
Fodé Oussou, s’est autorisé à parler de djihadisme, dans un monde en proie aux actions nocives de ces fondamentalistes religieux qui sont sans foi ni loi.
Quel que soit le contexte dans le quel les propos ont été tenus où le sens qu’on voudra donner à cette expression, il convient de dire que c’est des mots interdits qui suscitent l’émoi chez les victimes d’ailleurs, donc appellent à la terreur.
Quand c’est alors dit dans le QG d’un parti politique, ce parti sans doute, et à juste raison, risque d’avoir une étiquette de très mauvaise réputation, préjudiciable aux efforts de lutte pour la démocratisation, menés au quotidien ses militants.
Le paradoxe par contre, c’est quand on fait dans la banalisation de ces propos, hélas dangereux, pour des mobiles politiques inavoués, avec un usage excessif comme on en fait dans tous les canaux de communication.
La réparation de la faute s’avère délicate, le parti fera alors mieux d’organiser les communications en son sein, afin de se mettre à l’abri d’éventuelles récriminations dans l’avenir.
Mohamed