A l’occasion de la célébration de la journée des femmes de la CAOPA, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale, a organisé, ce jeudi 02 mai à Conakry, un atelier de renforcement des capacités des plusieurs femmes de l’organisation.
La cérémonie a été lancée par le ministre guinéen en charge des pêches, Fréderick Loua.
Le thème de l’atelier est : ‘’valorisation et commercialisation des produits de la pêche, enjeux et défis à relever’’.
Selon le ministre Loua, la pêche artisanale maritime est pratiquée par 17.156 pécheurs environ, dont des pécheurs étrangers en provenance des pays frères de la sous-region.
Cette pêche artisanale, poursuit-il, est exercée dans 190 débarcadères, repartis le long du littoral. Et que d’après le dernier recensement, le parc piroguier, compte 7. 584 unités, parmi lesquelles 5 893 ont été immatriculées.
Les captures annuelles de la pêche artisanale, se félicite Fréderick Loua, s’élèvent a 119. 410 tonnes, soit plus de fa moitié des captures totales de toute la pêche maritime.
Ces produits ne sont transformés uniquement que par les femmes de la pêche artisanale.
Le ministre a ainsi exprimé l’attente de son département à cet atelier de Conakry.
« Qu’il puisse aider les femmes à améliorer leurs conditions de vie et améliorer la qualité des produits halieutiques, destinés à la commercialisation. Nous avons intérêt à veiller sur cette activité, encourager les femmes et leur donner les moyens nécessaires qu’il faut, pour un bon travail », a déclaré le ministre des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime.
Le président de la CAOPA, Gaoussou Gueye, a précisé que l’objectif visé de cet atelier de Conakry, c’est d’améliorer les conditions de travail des femmes dans le secteur de la pêche artisanale.
Par ailleurs, il a plaidé pour la scolarisation des enfants des pécheurs.
« Au niveau de l’éducation, les gens pensent que l’enfant du pêcheur n’a pas le droit d’aller à l’école. Pourtant, il a le droit d’être ingénieur, médecin, etc. C’est pourquoi, nous plaidons à ce qu’au niveau des sites de débarquement et des sites de transformation, qu’il y ait des garderies d’enfant et des écoles pour leur permettre d’être scolarisés », a-t-il plaidé.
A noter que ces femmes qui exercent dans la pêche artisanale, sont venues des 30 pays membres de la CAOPA de l’Afrique et de l’océan indien.
Mamadou Sagnane