Le départ de Cheik Sacko du gouvernement guinéen, suscite des commentaires nourris au sein de la classe politique guinéenne.
Une démission qui intervient à une époque où les velléités d’un troisième mandat pour Alpha Condé sont en jeu.
A l’UFR notamment, les responsables du parti ne manquent pas d’arguments pour commenter la décision courageuse du désormais ex-garde des sceaux.
Contacté dans la soirée de ce lundi 27 mai 2019 par notre rédaction, le secrétaire exécutif de la troisième force politique du pays, n’est passé par le dos de la cuillère.
« Cheick Sako a mûri la situation et il a trouvé que nous sommes dans un pays où nous sommes gérés par de l’anarchie…l’État de droit a été secoué dans notre pays, malmené par les gouvernants actuels qui ne tiennent compte d’aucune logique et qui agissent par anarchie, l’anarchie a dominé le pays », explique Saïkou Yaya Barry.
Le député de l’UFR a aussi interpellé les autres dignitaires du régime à ne pas souscrire à l’idée de modification ou de changement de constitution, un projet dont découle la démission de l’ancien bâtonnier de Montpellier.
Après Kalifa Gassama Diaby, la démission de Cheick Sako pourrait porter préjudice à la crédibilité de la gouvernance Kassory, après une année de gestion plutôt qualifiée de sombre.
Alhassane Fofana