A l’image d’autres membres du gouvernement qui l’ont précédé dans l’exercice, le ministre de la santé, Dr Édouard Niankoye Lamah, était face à la presse, ce lundi 13 mai 2019, dans un réceptif hôtelier de la capitale Conakry, pour poursuivre les conférences-bilans, de la gouvernance Alpha Condé.
A cette occasion, il a d’abord fait l’état des lieux de son département, à l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé.
« Le taux de mortalité maternelle était à 980 pour 100.000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infantile à 98 pour mille. La prévalence du VIH à 1,5%, la prévalence du paludisme était de 44%, le risque d’infection à la tuberculose était de 1,5% » a énuméré le ministre Niankoye Lamah.
Ensuite, le ministère de la santé a tiré un bilan de la politique nationale de santé du gouvernement, ainsi que du plan national de développement sanitaire, allant de 2011 à 2018.
En 2016, a-t-il savoir, l’agence nationale de sécurité sanitaire, a été créée à la suite de la terrible épidémie de la maladie à virus Ebola.
A cela s’ajoute la mise en place de 38 centres de traitement épidémiologiques (CTEPI), la gratuité des soins obstétricaux et néonatals d’urgence, le recrutement de 4200 nouveaux agents de santé, à la fonction publique. Mais aussi la construction ou rénovation de 223 centres de santé, pour ne citer que ceux-là.
Pour les perspectives annoncées lors de cette conférence-bilan, nous y reviendrons.
Saidou Barry