Le premier ministre, a reçu en audience, ce mercredi, 22 mai 2019, une délégation de l’Union Africaine.
Cette délégation était venue échanger avec Dr Ibrahima Kassory Fofana, par rapport à l’évolution du processus de transfert du centre africain pour le développement minier (CADM).
Ce centre à dimension internationale, va fournir aux différents pays du continent, des conseils en matière minière, élaborer des politiques minières, traduire la vision minière africaine et s’assurer du renforcement de capacités également.
Pour le chef de la délégation de l’Union Africaine, le choix de la Guinée, n’est pas fortuit.
« L’Union Africaine a vu en la Guinée, un modèle en termes de développement minier et en termes de proposition de politique minière pour le développement du secteur. C’est pour cela que nous sommes là, pour nous assurer que le transfert effectif de ce centre sera fait le plus rapidement possible. Et le fait que la Guinée abrite ce centre va donner de la valeur ajoutée au pays », a-t-il indiqué.
L’ambassadeur de la Guinée auprès de l’Union Africaine, est pour sa part revenu sur les démarches menées pour arriver à ce transfert.
« Le transfert a été obtenu à travers ce que j’appelais une saga, une longue bataille. Puisqu’il y avait plus de 5 pays qui étaient candidats pour abriter ce centre. Et c’est sur au moins trois sommets des Chefs d’Etat, qu’on a pu départager les deux derniers pays, à savoir la Zambie et la Guinée. Je dois mentionner que le président de la République, a pesé de tout son poids (…) pour que la Guinée obtienne ce centre (…). Il faut accélérer la procédure pour que la Guinée abrite le centre d’ici octobre 2019 », a mentionné Gaoussou Touré.
La délégation de l’UA, a saisi également cette opportunité pour signifier au chef du gouvernement guinéen, que sur les 15 Etats qui doivent activement prendre part à cette initiative, il n’y a que deux (2) qui se sont engagés à ce jour.
Il lui a été donc demandé, de faire en sorte que des échanges soient rapidement engagés dans ce sens.
Sur place à Conakry, des locaux ont été trouvés et rénovés, en attendant la construction dudit centre.
A noter que c’est au sommet de Nouakchott, en juillet 2018, que la Guinée a définitivement acquis le principe d’abriter le centre africain pour le développement minier.
Abdourahmane Diallo