Au mois d’Août 2018, alors que deux groupes se réclamaient le contrôle du directoire du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), le siège de cette structure, fait l’objet de « vandalisme ».
Dans la foulée, l’acte a été attribué aux challengers d’Aboubacar Soumah, avant qu’une plainte ne soit déposée au tribunal de Dixinn, pour que le droit soit dit.
Cela fera bientôt un an qu’aucun procès n’est encore ouvert par cette juridiction, à cet effet.
Face à cet état de fait, l’avocat des victimes (SLECG d’Aboubacar Soumah ndlr), tire la sonnette d’alarme et plaide pour la tenue enfin dudit procès.
« La lenteur dans cette procédure est vraiment inexcusable. Il faut forcément qu’un procès soit organisé, ces comportements ne peuvent rester impunis. C’est d’ailleurs ce qui a encouragé les mêmes auteurs à s’attaquer à lui au palais où il a échappé de peu à la mort. Toutes les victimes dont Monsieur Soumah, souhaitent vraiment que la justice accélère la procédure pour que le droit soit dit afin, que ces causes soient tranchées », a souligné Me Salifou Béavogui.
À cela, il faut ajouter l’autre bras de fer judiciaire, consécutivement aux échauffourées survenues au palais le 1er mai dernier, en marge de la célébration de la fête internationale du travail.
L’affaire a depuis été portée devant le tribunal de Kaloum.
Egalement pour cet autre différend, l’avocat dénonce une lenteur pour l’ouverture du procès, alors qu’une plainte a été déposée au lendemain même de ces échauffourées.
MohamedNana Bangoura