Depuis plusieurs jours, un différend oppose des membres de l’union nationale des Orpailleurs de Guinée, au ministère des mines, mais aussi celui de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Les orpailleurs, accusent les deux départements d’empêcher la tenue de l’élection censée permettre le renouvellement de leur bureau dont le mandat a expiré.
Ils ne comprennent pas que cette élection qui était programmée pour 16 juin dernier, ait été empêchée par ces autorités, sous prétexte qu’il faut commencer le renouvellement des instances de l’UNOG, par les bureaux préfectoraux.
Quoique contesté par des acteurs de cette corporation, il faut dire que l’argumentaire mis en avant par les autorités des deux départements concernés, semble bel et bien tenir la route.
Il n’y a qu’à se réfère à l’article 25 des statuts de l’UNOG, traitant du mode de cette élection, pour s’en convaincre.
Cet article stipule :
Les membres des bureaux exécutifs préfectoraux (BEP) et ceux du bureau exécutif de Conakry (BEC), sont élus au scrutin secret, à l’aide de bulletins, par les orpailleurs agréés, membres de l’union, à jour de leurs cotisations et frais d’adhésion et en règle vis-à-vis de l’administration minière.
Les membres du bureau exécutif national (BEN), sont quant à eux, élus au scrutin secret à l’aide de bulletins, par l’ensemble des membres des bureaux exécutifs préfectoraux (BEP) et ceux du bureau exécutif de Conakry (BEC).
Ce qui ne laisse aucun doute donc, qu’il faille aller d’abord à l’élection des membres des bureaux exécutifs préfectoraux et bureaux exécutif communaux.
Deux structures dont les membres sont censés élire le bureau exécutif national (BEN).
Abdourahmane Diallo