24 heures après leur interpellation au siège de la Maison des associations et ONG de Guinée, dimanche, Ousmane Akam Sacko et Oumar Bella Baldé, tous opposés à un éventuel changement de constitutionnel, ont bénéficié d’une remise en liberté provisoire, dans la soirée d’hier lundi et mis à la disposition de leurs avocats, en attendant l’ouverture de leur procès, prévu pour le 24 juin prochain.
Cette information, a été confirmée par Me Alsény Aïssata Diallo, un des conseils du collectif en charge du dossier.
« Après des heures de discussions, le procureur du tribunal de première instance de Mafanco, a jugé utile de mettre mes clients, Ousmane Akam Sacko et Oumar Bella Baldé, qui ont été interpelés dans la cour de la MAOG, à ma disposition », a-t-il annoncé.
Avant de préciser : « le tribunal leur reproche de troubles à l’ordre public, mais puisque l’ouverture des audiences, est prévue pour le 24 juin prochain au tribunal de première instance de Mafanco, nous viendrons défendre nos clients, parce qu’ils n’ont commis aucune une infraction », a-t-il assuré.
Alhassane Fofana