La guerre de communications, font des vagues entre pro et opposants à un projet d’une nouvelle constitution pour la Guinée.
Lors d’une sortie médiatique à Kankan, samedi, 08 juin, Ismaël Dioubaté, le ministre du budget, cité dans une liste noire du Front National pour la Défense de la Constitution, d’être l’un des promoteurs dudit projet, a qualifié de « plaisantins » ces opposants, car, d’après lui, on ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire à la fois.
« Ecoutez, moi, je considère ça comme des plaisantins. Plaisantins de telle sorte que vous voulez la démocratie et vous posez des actes anti-démocratiques. Chacun est libre de dire ‘’Je veux une constitution ou non je ne veux pas une constitution’’ », a-t-il tranché.
A ceux qui qualifient les promoteurs dudit projet de criminels, Ismaël Dioubaté pense plutôt le contraire et affirme ne pas être préoccupé par cette forme de menace, brandie par le camp adverse.
« Ce n’est pas un crime. C’est un jeu démocratique. Alors, ce n’est pas une liste qui m’intéresse. C’est le projet de société du Président de la République qui, pour l’essentiel, satisfait aujourd’hui le peuple de Guinée (…) Ce n’est pas quelques individus qui s’asseyent dans un coin et griffer ou mettre sur papier, les noms des gens sur n’importe quoi en disant ce sont des criminels etc. Les vrais criminels, c’est eux, parce que c’est eux qui veulent faire reculer la démocratie. Quand quelqu’un s’inscrit dans une dynamique de reculade de la démocratie, c’est un crime. Je crois que c’est eux qui doivent être poursuivis contre le peuple de Guinée », a flingué Ismaël Dioubaté qui lance un défi aux détracteurs.
« Alors, ceux qui pensent, qui prétendent que le peuple est avec eux, on peut aller au referendum », a conclu le ministre du budget, en marge d’une manifestation de soutien des enseignants de Kankan au projet d’une nouvelle constitution en Guinée.
De Kankan, Mamadi CISSE, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com