Après 29 jours de pénitence, de pardon et de sacrifice, les fidèles musulmans de Mamou, à l’instar de ceux des autres régions du pays, célèbrent ce mardi 4 juin 2019, la fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan.
Tôt le matin, ils étaient des milliers, tous vêtus de leurs plus beaux habits, à rallier les neuf (9) points de prière choisis par la ligue islamique préfectorale.
Comme c’est le cas à l’occasion de chaque fête, c’est à la résidence du préfet, Mory Diallo, que les différents imams de la ville se sont d’abord retrouver, pour recevoir le message du secrétaire général de la ligue islamique régionale. Il s’agit de la préservation de la paix, la quiétude et la coexistence sociale, entre tous les fils du pays.
Quelques temps après avoir accompli son devoir religieux, le préfet de Mamou a livré ses sentiments. « La prière s’est déroulée dans la paix, la convivialité et l’harmonie. Je rends grâce à Allah qui nous a permis de vivre ces moments de piété », se félicite Mory Diallo.
À l’occasion des fêtes à Mamou, on enregistre souvent des cas d’accidents de la circulation, ou des enfants égarés.
À cet effet, le préfet lance un appel. « J’invite les usagers de la route à la prudence. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants vont sortir pour aller d’une famille à une autre pour saluer. C’est dire que les rues seront inondées. Nous devons tous faire attention. », a-t-il invité.
De son côté, le gouverneur de la région administrative de Mamou a, lui, profité de cette fête pour inviter les religieux dans sa nouvelle résidence, sise au quartier Almamya résidence, et dont la construction a duré plus de 25 ans.
« Toute la notabilité est venue chez moi comme une inauguration de ma résidence, parce que je suis là il y’a à peine un mois et demi. C’est à mon temps qu’un gouverneur est venu y résider », a fait savoir Amadou Oury Lemy Diallo.
À préciser qu’au lendemain de la fête de l’Aïd-el-fitr, plusieurs activités sportives (course au vélo et à pieds) sont programmées dans la ville-carrefour Mamou, en faveur des jeunes.
L’objectif c’est de les empêcher de sortir de la ville pour aller se recréer, notamment aux abords du fleuve Baffing, où, plus souvent, ils font des accidents de la circulation, parfois mortels.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com