Suite aux déclarations de va-t-en-guerre des autorités de Nzérékoré, qui ont interdit samedi, les mouvements anti-nouvelle constitution ou troisième mandat, d’exercer leurs activités, la coordination régionale du front national pour la défense de la constitution (FNDC) vient de réagir.
Le FNDC déplore les tentatives d’intimidation et projette une manifestation le jeudi 13 juin 2019.
Dans la matinée du samedi, les autorités de Nzérékoré, capitale de la région forestière, ont animé un meeting ‘’d’information et de sensibilisation’’, en présence du ministre des pêches, Frédéric Loua et de Rémy Lamah ancien ministre de la santé.
Au cours de cette rencontre, le gouverneur et le préfet, ont qualifié les membres de ce mouvement d’ennemis de la forêt avant d’interdire leurs activités sur le terrain.
Cette sortie des autorités n’a pas laissé les leaders du FNDC tranquille.
Ils se sont aussitôt retrouvés pour disent-ils, analyser la situation.
Dans une déclaration qui a sanctionné la rencontre, le FNDC Nzérékoré dit avoir constaté avec regret ‘’des pratiques antidémocratiques et liberticides exercées par le gouverneur de la région administrative de Nzérékoré interdisant ses activités sur toute l’étendue de sa sphère administrative », ont-ils dénoncé.
Les opposants à une éventuelle modification constitutionnelle, rappellent qu’ils ne reculeront pas et prennent l’opinion nationale et internationale à témoin.
Ils invitent également les autorités locales à faire preuve de neutralité dans le débat actuel « afin de faciliter les débats d’idées et d’opinions dans un climat apaisé »
Par ailleurs, le FNDC Nzérékoré invite les forces de défense et de sécurité à rester républicaines.
Pour répondre aux autorités, la coordination du FNDC annonce une marche pacifique, le jeudi 13 juin 2019, à partir de 9 heures.
Une marche qui partira de la place des martyrs.
Ci-dessous, copie de cette Déclaration :
Patrice