Nanka Moussa Kaba, chef de file d’un groupe de ‘’cadres’’ démissionnaires du PADES, n’a pas mis assez de temps pour réagir aux graves accusations de détournement de fonds, portées à leur encontre, lui et un autre ancien collaborateur, lorsque tous les deux, tenaient la comptabilité de l’université Kofi Annan de Guinée.
Jugeant ces accusations de fantaisistes, Nanka Moussa Kaba, a tenté de se dédouaner, avant d’y voir une manœuvre de règlement de comptes dont il dit n’avoir aucunement peur.
« Ça me fait franchement rire. (…) Je le dis haut et fort, ce qu’ils ont pu montrer comme une déperdition dans la caisse que je gérais, c’est 63 millions, mais après, il y a eu des gens qui ont été remerciés et ils ont fait sortir une liste que ceux-ci auraient détournés près d’un milliard. Aujourd’hui, comme il me voit du côté de la mouvance présidentielle, peut-être il veut me mettre dans ce mouvement, mais moi je suis tellement libre dans ma tête que nous sommes dans un Etat qui a des juridictions compétentes », a-t-il répliqué.
Visiblement indigné par ces accusations, Nanka Moussa Kaba, a invité Dr Ousmane Kaba, à recourir à la justice pour situer que la vérité jaillisse dans cette affaire.
« Quand j’entends mon nom comme ça, ça me touche jusqu’au plus profond de mon être. Qu’ils fassent à cause de Dieu, s’ils sont sûrs de ce qu’ils disent, qu’ils portent plainte contre moi. Ça me donnerait l’occasion non seulement de montrer que je suis trop loin de ceux à quoi ils veulent m’associer, mais que s’il y a un voleur à chercher, je les indiquerais la porte de ce voleur-là », dira-t-il.
Al Hassan DJIGUE