Depuis l’élimination du Syli, les autorités à tous les niveaux de la chaîne de gestion du football, chacune en ce qui la concerne, cherche à trouver le parfait coupable de la débâcle.
Commence alors le faux-fuyant.
Le département longtemps au cœur des critiques à cause de sa gestion financière très questionnable de la participation de l’équipe nationale à cette CAN, profite lui aussi, de l’indignation populaire due à cette élimination, pour détourner le débat, se décharger sur des cibles gênantes.
La sortie du plus politique des ministres des sports de l’histoire du pays avec des propos du genre « il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que depuis le départ, rien à marcher », est à la limite inacceptable de la part d’une autorité qui a le devoir de veiller à la bonne marche des choses et qui doit faire dans l’anticipation.
Au lieu de ses sorties à l’allure de règlement de compte, Bantama, devrait plutôt s’atteler à répondre à certaines questions cruciales sur la gestion du budget colossal mis à sa disposition.
Il s’agit pour lui, d’expliquer aux guinéens comment a-t-il utilisé ce montant mis à sa disposition ? Comment les contrats ont été passés pour l’achat des billets et pour affréter des avions dans le cadre du déplacement des joueurs et des supporteurs ? Comment et à quel prix les supporters, joueurs et délégations ont été hébergés et combien ont-ils perçus ?
Ce sont des questions qui doivent résister au débat technique très passionnant concernant la prestation de l’équipe dans cette compétition où le coupable est déjà désigné.
Mosaiqueguinee.com