L’affaire dite de ‘’ racket de joueurs et/ou de membres du staff du Syli’’, lors de la CAN Egypte 2019, est loin d’être close.
Le moins qu’il faut dire, est que le démenti du coah Paul Put, visé par des accusations subtilement lâchées au Caire, en marge d’une conférence de presse, par le président de la FEGUIFOOT, Antonio Souaré, n’a pas suffi pour chasser tous les doutes.
Nouvel épisode dans cette affaire, cette sortie du capitaine du Syli, Ibrahim Traoré, lequel avait déjà laissé entendre qu’il savait des choses et qu’au moment venu, il ferait des révélations.
C’est désormais le cas. Ibrahim Traoré n’a pas gardé longtemps sa langue dans la poche.
Dans une interview chez nos confrères de 100% foot, Traoré affirme avoir la confirmation que la pratique du racket a bel et bien existé au sein du Syli durant cette CAN.
Il va jusqu’à révéler qu’un certain TOM, récupérait beaucoup d’argent en Belgique, affirmant au passage que la fédération guinéenne de football, n’y avait rien à voir.
Mosaiqueguinee vous propose, ci-dessous, un extrait des révélations du capitaine du Syli.
Lisez plutôt !
« …C’est des choses vécues de l’intérieur et qui m’ont fortement déplu. Des physiothérapeutes sont venus me voir, ils m’ont dit qu’effectivement, de l’argent qu’ils touchaient, ils devaient reverser une certaine partie et c’est le coach qui devait récupérer cet argent là et faire aussi ressortir une certaine partie à un monsieur qui s’appelle Tom, je ne sais pas trop, c’est quelque chose comme ça, qui a aucun lien avec la fédération, avec le Syli national et qui, effectivement récupère des commissions et aussi met des pressions sur les personnes qui ne veulent pas payer et qui étaient un peu menacées. Donc, j’ai eu leur confiance et dès que j’ai su cela, j’ai commencé à mener ce combat pour que ça s’arrête, parce que quand on vient dans le Syli national, d’abord, on représente le pays. Il n’y a pas lieu que ces genres de choses se passent dans le syli national. (…). Ce monsieur a pris à peu près 20 milles dollars », a dénoncé le capitaine du Syli, Ibrahima Traoré, visiblement très en colère.
Al Hassan DJIGUE