Du dispensaire de chantier pour les travailleurs de la CBG et de l’OFAB, installé entre 1968 et 1972, l’hôpital de Kamsar s’est métamorphosé en une véritable institution de référence sous l’impulsion de l’ANAIM (Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières).
Doté désormais en équipements médicaux de pointe, il regorge également d’un personnel soignant trié sur le volet et dont les capacités sont régulièrement renforcées grâce à de multiples partenariats avec des structures étrangères.
Mais ce qui retient surtout l’attention depuis près d’un an, ce sont les travaux de rénovation et d’extension sur plusieurs blocs de cet important établissement. Sur les huit départements qu’il comporte, quatre enregistrent actuellement des travaux d’extension et de rénovation.
Ainsi, les service d’urgences se verront désormais doter de cinq (5) nouvelles salles pour la prise en charge efficiente des patients. Le service de chirurgie se voit également doté six (6) salles supplémentaires. La dentisterie à son tour est renforcée par une nouvelle salle de consultation, une salle de réunion et un bureau pour les médecins.
Le service de médecine générale enregistre la plus grande extension face à l’affluence accrue de patients, venant désormais de toute la région de Boké et au-delà. Douze (12) nouvelles salles et deux buanderies permettront donc de répondre à ce besoin, ainsi que la qualité de l’hygiène de cet hôpital qui par moment ressemble à un hospice ; tant la prise en charge des personnes vulnérables tient au cœur de Lamine Cissé, Directeur Général de l’ANAIM, principal bailleur de fonds de ces travaux.
Enfin, la façade principale de l’hôpital ANAIM de Kamsar connaîtra des travaux de rénovation, ainsi que la réception et la clôture sur un périmètre de 22 mètres.
La fin des travaux et la remise des nouvelles infrastructures équipées, sont prévues pour le mois de décembre au plus tard.
Mohamed Mara