Récemment, l’Assemblée nationale guinéenne a adopté une loi autorisant les gendarmes à faire usage des armes à feu. Cette loi est différemment appréciée dans l’opinion.
Interrogé, ce mercredi 10 juillet 2019 par notre rédaction, le président du conseil national des organisations de la société civile (CNOSC), a mis en garde contre d’éventuelles bavures.
« Avant que cette loi ne soit adoptée, les manifestations ont toujours été émaillées de morts d’hommes. Donc, la crainte d’avoir des victimes ne peut pas être un argument pour jeter ce projet de loi. C’est une avancée par rapport à la législation. On n’a pas à paniquer par rapport à ça. Mais par contre, on a maintenant les responsabilités de l’utilisation des armes à feu qui sont situées. En cas de dérapage, on sait à qui s’en prendre », a prévenu Dr Dansa Kourouma.
Par ailleurs, cet acteur de la société civile, fait remarquer qu’il faut que la règlementation de cette loi soit de mise.
Car, en cas de bavures dans l’utilisation des armes à feu, Dansa Kourouma demande que la justice militaire sévisse dans toute sa rigueur.
Aissata Barry