A l’Assemblée nationale, les députés de l’UFDG et ceux des autres partis d’opposition, ont récemment donné de la voix, pour préserver l’actuel code électoral, et les dispositions liées à la mise en place des démembrements de la CENI.
Évoquant ce sujet à l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi 06 juillet 2019, à la Minière, le vice-président chargé des questions économiques et financières du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, s’est félicité de cet état de fait.
« On a eu raison de rester à l’Assemblée nationale, malgré que le délai règlementaire est dépassé. Si on n’était pas resté, deux lois importantes étaient préparées. La première, c’était la modification du code électoral, pour que les chefs de quartiers soient nommés par les maires. On a dit non, et cette loi n’a pas passé » a-t-il expliqué.
« Pour la deuxième loi, elle concernait la CENI. Ils ont voulu diminuer les démembrements de la CENI, pour qu’ils soient gérés à l’intérieur du pays, par les préfets et fonctionnaires de l’administration. Cette loi aussi n’a pas passé, parce qu’on a dit non», a ajouté Kalémodou Yansané, précisant que leurs députés siègeront à l’Assemblée nationale, tant que ceux du parti au pouvoir y resteront.
Saidou Barry