Dans une déclaration rendue publique, ce samedi 27 juillet, le collectif des victimes de déguerpissements à Kaporo-rails, Kipé2 et Dimesse, a fait le point de l’évolution de la procédure judiciaire qu’il a engagé contre l’Etat guinéen devant la cour de justice de CEDEAO.
D’entrée, le porte-parole dudit collectif, a tenu à s’inscrire en faux contre de récentes sorties médiatiques de l’agent judiciaire de l’Etat, Me Mory Doumbouya, dans lesquelles, celui-ci aurait laissé entendre qu’il y a rejet de la demande de mesures provisoires, introduite par le collectif.
Pour lui, il s’agit, ni plus ni moins, que de manœuvres de nature à intoxiquer l’opinion nationale et internationale.
Et pour preuve : « il se trouve que le 08 juillet, le greffier en chef de la plus haute juridiction de la CEDEAO, a fixé la prochaine audience au 08 novembre 2019, à 10h à Abuja, Nigéria », a révélé Samba Sow.
Il a ensuite indiqué que depuis le 03 juin, soit près de deux mois, la Guinée traîne les pieds à faire parvenir à la cour de la CEDEAO, ses observations écrites, qui doivent être transmises par l’agent judiciaire de L’Etat.
Enfin, Samba Sow, a fustigé le silence assourdissant des institutions telles que l’Assemblée nationale, le Conseil Economique et Social, l’INIDH, mais aussi le secrétariat général aux affaires religieuses et des organisations de défense des droits de l’homme, sur la situation qui est la leur.
Al Hassan DJIGUE