Plusieurs voix s’élèvent contre les poursuites engagées contre Fodé Baldé et Mohamed Bangoura, d’abord par le procureur général près la cour d’appel de Conakry en se fondant sur la loi sur la liberté de la presse et ensuite par le procureur de la République près le TPI de Kaloum, qui a requalifié les faits en s’appuyant désormais sur la loi relative à la cybercriminalité.
Pour le front national pour la défense de la constitution (FNDC), le responsable de la communication digitale de l’UFR, n’a fait qu’exprimer son opinion qui a été publiée par le directeur de publication du site mosaiqueguinee.com
« C’est un acte que nous condamnons avec la dernière énergie. Il n’a fait qu’exprimer son opinion face à un fait et nous trouvons cette poursuite contraire à l’esprit de la constitution. Cela est inacceptable. Il est inconcevable que des citoyens se fassent arrêter à cause de leurs opinions. C’est un acte que nous condamnons avec la dernière énergie », a-t-il pointé.
Sékou Koundouno, qui a décidé d’apporter son soutien aux deux prévenus, voit dans cette poursuite une manière d’intimider les citoyens, précisément les acteurs politiques et les journalistes.
« Nous leur réitérons notre soutien total et nos troupes resteront mobilisées afin de veiller sur la poursuite correcte de cette affaire. Mais, il faut que ceux qui agissent de la sorte, sachent raison gardée et qu’ils laissent nos concitoyens exprimer leurs opinions », met-il en garde.
Alhassane Fofana