Jamais dans l’histoire de la participation du Syli national à la CAN, les autorités guinéennes n’ont déployé autant de moyens financiers, pour accompagner la sélection nationale.
Pour y arriver, tous les verrous qui renforcent d’ordinaire la lenteur administrative, caractéristique du fonctionnement de l’administration, notamment dans le décaissement des fonds au trésor, ont été sautés pour la circonstance.
Cette expression de la volonté affichée du locataire du palais Sékhoutoureya, de créer toutes les conditions nécessaires à la victoire de l’équipe, a malheureusement, et ça en a tout l’aire, ouvert la voie à tous les excès dans les dépenses.
Tenez-vous bien, les dépenses pour toute la compétition, d’ordinaire plafonnées à 50 milliards de nos francs, connaissent un dépassement ahurissant en ce début des 1/8ème de finales.
Elles se situent désormais à plus de 60 milliards de francs guinéens, d’après des révélations faites récemment par nos confrères de Guinéenews.
Prenant la mesure de la saignée financière à forte répercussion sur des caisses de l’État déjà en souffrance, les autorités au plus haut niveau, envisagent de redresser urgemment la barre.
Cette mesure, précisent nos sources, devraient concerner aussi bien les prochaines sorties de fonds, mais aussi la possibilité de réduction du nombre de supporters, plutôt des touristes, qui se sont retrouvés sur la liste, sur la base des critères subjectifs, dans le but d’élargir volontairement le budget, pour des fins inavouées.
C’est donc dire, que malgré la qualification de l’équipe en 1/8ème de finales de la CAN, la préoccupation des populations et de certaines autorités, demeure la gestion vertueuse des fonds colossaux mis à la disposition du département des sports.
Mamoudou