Le troisième congrès international de l’Organisation Mondiale pour le Développement du N’ko, s’est ouvert, ce vendredi 30 août après-midi à Abidjan, la capitale économique du pays hôte.
Après la cérémonie d’ouverture protocolaire, cette première journée a été dédiée à la situation de l’écriture N’ko en Côte d’Ivoire.
Plusieurs dizaines de délégués en provenance d’une quinzaine de villes provinciales de la Côte d’Ivoire, se sont succédé à la tribune, pour dresser la situation de l’écriture N’ko dans leurs localités ; l’organisation du système d’enseignement n’ko, la formation des maîtres, les manuels scolaires et matériels didactiques, ont été évoqués.
Les communications des participants provinciaux du pays hôte, révèlent l’implantation solide de centres de formation n’ko dans plusieurs villes du pays : Korhogo, Bouaké, Man, Daloa, Tingrela, San Pedro, Bono, Diara, Divo, Seguela, Yamoussoukro et Abidjan…
Il a été demandé une grande coordination entre l’organisation n’ko de la Côte d’Ivoire et les consœurs de Guinée et du Mali voisins.
À noter que c’est à Bingerville, ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, où Solomana Kanté avait inventé l’alphabet N’ko en 1949, que se tient ce congrès.
D’où cette volonté ivoirienne manifeste d’appropriation de l’alphabet N’ko considéré comme un patrimoine culturel ivoirien.
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