Les abonnés au service public de fourniture d’électricité de Mandiana, ne reçoivent plus le courant en temps normal.
En cause, un groupe électrogène de la société EDG, en panne depuis mi-avril dernier, peine à être réparé. Il a été remplacé par un autre moteur de mille KVA, au lieu de 125O KVA (la capacité de l’ancien groupe électrogène).
Dans l’enceinte de l’établissement, difficile de trouver un interlocuteur, d’autant que le sujet ‘’EDG’’ s’apparente, aux yeux de ses nombreux employés, à une patate chaude dont tous craignent d’être victimes d’éventuelles représailles de la part de la hiérarchie.
Néanmoins, nous avons réussi à faire délier certaines langues. La baisse actuelle de la charge énergétique a contraint à l’extinction de deux transformateurs, précise un agent de la société qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat.
Conséquence directe de cette chute de la capacité de production énergétique, la desserte quotidienne qui était de 19h à 01h du matin, cède désormais, à un système de rotation de trois jours sur quatre.
Ces désagréments surviennent à un moment où le besoin et la demande en électricité, explosent, en raison notamment, de l’affluence humaine et de la naissance de nouvelles zones d’habitation dans cette commune urbaine cosmopolite.
Pour pallier les délestages et les dessertes partielles dans la ville, « il faut une extension du réseau électrique, en basse tension, sur une distance de 25 km au lieu de 12 km (actuellement), de 10 km en moyenne tension, au lieu de 5 km (actuellement). La ville de Mandiana a également besoin d’une capacité énergétique de 5 mégawatts au lieu d’un mégawatt (actuellement) », a suggéré notre source.
Depuis Mandiana, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com