Pour faire la nationale Coyah-Kindia, certains usagers de la cité des agrumes, n’empruntent plus les véhicules mais plutôt les taxis-motos.
Pour éviter le calvaire noir auquel sont confrontés les guinéens sur cette route, depuis des semaines, il y en a qui optent pour d’autres solutions en passant notamment par Segueya-Benna Maferinya, puis Coyah, pour rallier la capitale Conakry.
Une option, du moins temporaire, qui ne reste pas sans conséquences pour les usagers. Elle fait des malheureux mais aussi des heureux comme les conducteurs de taxis motos.
Ces derniers n’hésitent pas à surtaxer les citoyens à des prix variant entre 150 000 GNF et 200000 GNF par personne, a constaté le correspondant de mosaiqueguinee.com.
« A l’heure-là, emprunter les véhicules, ce n’est pas facile, vous aurez des difficultés pour arriver à Conakry c’est pourquoi les gens prennent les taxis-motos. Nos prix varient de 150 000 GNF voire 200 000 GNF, mais cela dépend aussi des clients. Nous nous arrêtons à Coyah et le client se débrouille », a justifié Alpha Sylla, conducteur de taxi-moto.
A leur corps-défendant, les usagers qui n’ont pas le choix, se farcissent à ces conditions imposées par les conducteurs de taxis-motos.
« Ça fait 3 jours que je suis là, pour avoir un véhicule. Avec l’état de la route, ils ne veulent pas aller à Conakry. Ceux qui prennent le risque, taxent à 75 000 GNF pour Coyah. Et de Coyah à Conakry, il faut emprunter les motos-taxis et là c’est 50 000 GNF. Nous souffrons beaucoup. Pour le cas de Benna, c’est une autre route, mais ça coûte 150 000 GNF ou 200 000 GNF » a déploré Aminata Camara.
En attendant que la route nationale soit rétablie au niveau du pont KK, le calvaire des citoyens, sous plusieurs formes, continue.
Siba Toupouvogui, correspondant régional mosaiqueguinee.com Kindia