L’enseignant-chercheur Dr Mamoudou Barry, récemment assassiné à Rouen, en France, pour motif « raciste », a regagné sa dernière demeure, dans l’après-midi de ce lundi, 05 août 2019, dans son village natal à Bolaroya.
Après le symposium organisé en sa faveur, dimanche, à l’université de Sonfonia, la dépouille mortelle de l’universitaire guinéen, a été reçu à la grande masquée de Mamou, Almamya, où une première prière funèbre a eu lieu sur le corps du défunt.
Ensuite, l’important cortège, composé de parents, proches et amis de notre regretté Mamoudou Barry, a pris la direction de Bolaroya, petit village situé à une trentaine de kilomètres de la commune urbaine de Mamou.
Parmi les délégations qui accompagnaient le corps, se trouvaient, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Yéro Baldé, le Gouverneur de Mamou, Amadou Oury Diallo, l’épouse du chef de fille de l’opposition guinéenne, Hadja Halimatou Diallo et des collaborateurs et amis du défunt, venus notamment de la Mauritanie et de la France.
À Dounet, sous-préfecture dont relève le district de Bolaroya, une autre prière funèbre, a eu lieu sur la dépouille mortelle.
C’est à 14 heures que le corps de Mamoudou Barry est arrivé à Bolaroya.
Sur place, une grande douleur se lisait sur les visages des enfants, hommes et femmes, qui attendaient l’enfant prodige, mais sûrement, pas de la manière qu’ils auraient souhaitée.
C’est après les salutations d’usage suivie d’une troisième prière funèbre, que le jeune Dr Mamoudou Barry, a été accompagné, à 15 heure 20 minutes, au cimetière de Bolaroya, où il repose désormais, pour toujours.
Mamoudou Barry, de retour de Bolaroya, pour mosaiqueguinee.com