Dans le cadre de l’organisation des élections législatives, des commissaires de la CENI, des représentants de partis, de la société civile ainsi que des partenaires au développement, ont tenu, ce jeudi 19 septembre 2019 à Conakry, la troisième réunion du Comité Inter-Parties (CIP).
Une réunion qui consistait en un partage d’informations et des échanges sur les résultats de l’installation des démembrements, la mise en place des CARLE et les mesures de correction des anomalies sur le fichier électoral.
Sur les résultats de l’installation des démembrements de la CENI, le commissaire Boubacar Biro Barry, a donné le chiffre total des démembrements installés sur l’ensemble du territoire. Ils sont en tout 4 995 démembrements installés, composés de 4 664 hommes et 331 femmes.
Parmi ces 4 995 démembrements installés, seulement 1 908 ont été formés et 3 087 restent encore à être formés
Les démembrements des Commissions Electorales d’Ambassades Indépendantes (CEAMI) qui devraient être installés dans 25 pays ne sont encore ni installés ni formés. Le nombre prévu est de 150 personnes.
« Leur installation et formation, seront faites avant le démarrage des opérations de révision des listes électorales », a assuré Boubacar Biro Barry.
Parlant des commissions administratives de révision des listes électorales, celles-ci passent des CARLES aux CAERLES (commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales).
Si en 2015, elles étaient au nombre de 2 203 en 2019, elles passent à 3 655.
Pourquoi cette augmentation ?
« Il faut tenir compte du fait qu’il y a une croissance démographique qu’il ne faut pas oublier de 2015 à maintenant… Plus elles sont nombreuses, plus nous gagnerons en temps », a déclaré Dr Sory Sidibé, le directeur développement opérations et planification à la CENI.
Selon lui, la commission électorale nationale indépendante a plus de 4000 kits électoraux.
« Nous demandons à l’ensemble des parties prenantes de faire une sensibilisation extraordinaire pour que la population puisse se rendre avec engouement devant les différentes machines d’enrôlement », a lancé Dr Sory Sidibé.
La correction des anomalies sur le fichier électoral, dira un commissaire, se fera à travers la révision des listes électorales, qui comprendra trois phases dont l’identification des électeurs à l’aide de formulaires individuels d’identification.
A noter que des représentants de l’UFDG, ou encore de l’UFR, n’ont pas été aperçus dans la salle.
Mamadou Sagnane