Après deux (2) ans de service ‘’bien remplis’’, dans ses fonctions, l’assistant juridique de la Société Minière de Boké (SMB), basée dans le district Kaboyé, Commune rurale (CR) de Tanènè, dans la préfecture de Boké, Sékou Traoré, par le biais d’une lettre dont nous disposons copie, vient de rendre le tablier, comme pour dire qu’il n’en peut plus avec les partenaires chinois.
La nouvelle a été révélée à notre correspondant dans la matinée du mercredi 11 septembre 2019.
Interrogé sur la situation, Sékou Traoré, a tenté de motiver sa décision.
« Le refus des chinois très nombreux aux postes de décisions de se conformer à la Loi en République de Guinée », a-t-il indiqué.
Dans la lettre qu’il a plutôt adressée à la Direction des Ressources Humaines (DRH), il cite notamment « la violation par la SMB de l’arrêté N° A/2015/084 portant détermination des emplois protégés, la réduction de salaire de certains employés, les licenciements abusifs et le non-respect des protocoles d’accords avec les syndicats », a-t-il justifié.
Dans leurs témoignages, certains employés proches des services des RH de la Société, ont confié à notre rédaction leur avis.
D’après eux, « il s’agit d’un licenciement de Sékou Traoré, désormais ex assistant juridique pour corruption car ayant été dénoncé par une fille à qui il aurait demandé de payer un montant afin d’accélérer la procédure de prêt bancaire dont il avait la charge de suivre ».
En attendant une réaction officielle de la Direction Générale de la SMB, il faut préciser que cette lettre déjà affichée sur la page Facebook du démissionnaire, alimente la chronique relative aux conditions de vie et de travail des employés des sociétés chinoises en Guinée.
Ci-dessous, copie de la lettre de démission du concerné :
Dossier à suivre…