En conférence de presse, ce mercredi, 25 septembre 2019, dans le cadre de la commémoration des dix ans du massacre du 28 septembre 2019, des organisations des droits de l’homme, ont réitéré leur opposition au projet de nouvelle constitution, voulu par le président de la République.
S’exprimant au nom de plusieurs ONG des droits humains, notamment l’OGDH, le président de la coalition Guinéenne pour la cour pénale internationale (CG-CPI), a opposé un non catégorique à l’idée de changement constitutionnel.
Me Hamidou Barry, ajoutera d’ailleurs que cette position ne changera pas.
« …Notre position est claire. Nous avons dit non à une nouvelle constitution. Donc, on a déjà pris position. Ce qui signifie qu’on n’a pas besoin d’être consulté. Nous ne souhaitons même pas qu’on nous écrive pour une consultation. Au nom de l’OGDH, de la coalition Guinéenne pour la cour pénale internationale (…), nous disons non, on n’a pas besoin de consultation. Nous n’allons jamais cautionner l’impunité en Guinée, parce que depuis 1990 avec l’OGDH, nous sommes en train de lutter contre ça. Notre position ne changera pas », a-t-il fermement indiqué.
L’avocat dira plus loin, que la réalisation des infrastructures, devrait être aujourd’hui, la priorité du pouvoir en place.
« Ce n’est d’ailleurs pas une priorité pour la Guinée(…). Depuis 1958 la Guinée a eu des constitutions, mais est-ce qu’on s’est développé ? Est-ce qu’une constitution empêche un pays de se développer ? Donc, ce n’est pas une nouvelle constitution qui peut changer les choses. La priorité aujourd’hui c’est de nous donner des routes, des écoles, de l’eau, d’hôpitaux et de formation pour nos enseignants… Donc, voilà les priorités », a-t-il laissé entendre.
Doura