En prélude de la tenue du conseil des droits de l’homme de Genève, prévue en 2020, un atelier de validation du rapport national sur l’Examen Périodique Universel (EPU), a démarré, ce mercredi 23 octobre à Conakry.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier initié par le ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté, avec un appui financier du haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, était placée sous la présidence d’honneur du ministre de la justice, Garde des sceaux.
Durant deux jours, la cinquantaine de participants, venus des différents ministères concernés par les questions de droits de l’homme, vont examiner le rapport déjà élaboré, en vue de l’enrichir avant sa présentation au conseil des droits de l’homme.
« Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour que dans ce rapport, figure tout ce qui s’est passé de 2015 jusqu’en 2020 en matière de droit de l’homme… Nous n’avons rien à cacher, parce que pour pouvoir soigner quelqu’un, il faut que le diagnostic soit clair et qu’on sache les maux », a indiqué le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté.
Ce rapport tiendra en compte toutes les questions liées à l’évolution des droits de l’homme en Guinée, suivant les cadres institutionnels, normatifs, économiques et sociaux.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cet atelier, le ministre de la justice, Mamadou Lamine Fofana, a invité les participants à plus d’honnêteté dans l’examen dudit document.
« Il ne faut pas mentir dans le rapport, il faut vérifier que toutes les questions posées dans les recommandations du conseil, soient répondues. Donc, je vous recommande vraiment de la sincérité et du sérieux, pour dire exactement ce qui se passe et ne cachez rien. Dites exactement la vérité dans ce rapport », a-t-il sollicité.
Il faut rappeler que c’est pour la troisième fois consécutive que la Guinée, repassera devant le conseil des droits de l’homme, dans le cadre de cet examen périodique universel.
Alhassane Fofana