Un peu plus de deux après sa nomination à la tête du ministère des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, Frédéric Loua est toujours en droite de la feuille de route, qui lui a été donnée par le premier ministre, chef du gouvernement.
Dans cette feuille de route, où les grandes orientations du département sont consignées, il est demandé au ministre des pêches, de s’atteler à plusieurs points essentiels.
Il s’agit entre autres :
– D’améliorer la gouvernance dans le secteur des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime
– Renforcer les efforts dans le domaine de la recherche halieutique
– Lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
– Amélioration des conditions d’accès aux produits halieutiques, aux marchés extérieurs, dont les marchés de l’UE
– Appuyer la pêche artisanale maritime
– Améliorer les conditions de la pêche continentale
– Appuyer également les activités de la pisciculture dans le pays
– Améliorer la contribution du secteur des pêches à la constitution du PIB national
– Amélioration de l’approvisionnement des marchés du pays, en produits halieutiques (poissons).
A en croire Louis Kamano, conseiller économique du ministre des pêches, la mise en œuvre de cette feuille de route durant ces deux ans, a permis au ministère des pêches avec l’appui des partenaires au développement, de faire des progrès considérables.
Dans le domaine de l’amélioration de la gouvernance, le ministre Frédéric Loua et son équipe, ont fait en sorte que la politique nationale des pêches en cohérence avec les efforts et les orientations des institutions internationales.
Toujours dans le même registre, il a été procédé à l’amélioration du cadre législatif et réglementaire du secteur des pêches, avec l’élaboration des textes d’application, tels que le code de la pêche maritime, le code de l’aquaculture et le code de la pêche continentale, entre autres.
A cela vient s’ajouter, la restructuration du ministère des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime par le décret présidentiel du 16 août 2019
Dans le domaine de la recherche, six campagnes ont été menées dans le but de se rendre compte de la fertilité des eaux territoriales Guinéennes.
Il y a eu aussi, la réactivation de la production des statistiques dans le domaine des pêches. Cela, a permis au département d’aller sur des bases concrètes et non à l’aveuglette.
Dans le domaine de la pêche illicite, les navires en infraction subissent la procédure normale, jusqu’à la commission d’arraisonnement pour l’exécution de la sentence.
A ce niveau, plusieurs navires ont été mis sur cale, tant à Conakry que sur le littoral, notamment à Boffa et à Kamsar.
Tout ceci, a été rendu possible grâce aux bases de surveillance du CNSP, qui sont en tout au nombre de six le long du littoral Guinéen.
En ce qui concerne l’approvisionnement en produits halieutiques, aux marchés extérieurs, dont celui de l’UE, les efforts du département ont permis le renforcement du cadre de réglementaire et de capacité des inspecteurs sanitaires (ONSPA), ainsi que l’acquisition d’équipements de laboratoire (etc).
Quant à l’appui à la pêche artisanale maritime, il faut noter l’initiative présidentielle de remise officielle d’embarcations aux pêcheurs artisans de Koba, dernière en date.
L’appui à la pêche continentale, a favorisé la constitution des marchés de poissons à Labé et à Tougué, l’aménagement de deux débarcadères, dont un dans la préfecture de Tougué et le second dans la préfecture de Dinguiraye. Il y a également l’aménagement des mares en Haute et en Moyenne Guinée.
En plus de ses résultats probants, le ministère des pêches a fait peau neuve. Le département a été réhabilité, après la restructuration du ministère par décret présidentielle.
Tout le bâtiment a été repeint et les bureaux réaménagés.
Quant aux directions relevant du ministère pêches, elles ont été dotées de moyens logistiques, dans le but d’améliorer le cadre de vie et de travail.
La liste est longue pour décrire toutes les réformes entreprises par le ministère des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, sous la bienveillance du président de la République.
Il faut toutefois souligner que ces avancées, ne sont que la matérialisation des résultats des états généraux du secteur des pêches, organisés en 2013.
Abdourahmane Diallo