Selon nos sources, un autre cadre de concertation devrait s’ouvrir très prochainement entre la mouvance et l’opposition et si possible en présence des partenaires techniques et financiers, de la CENI et des observateurs de la société civile.
Il devrait intervenir après le communiqué de la présidence qui a suscité un tollé au sein de l’opinion et qui a provoqué une levée de bouclier au sein du RPG Arc-en ciel.
Le parti présidentiel qui s’est fait entendre 24 heures après ledit communiqué l’a purement et simplement rejeté.
Même si la majorité n’est pas contre un dialogue politique mais les sujets devant être débattus avec les opposants, divisent.
Si le sujet relatif à l’organisation des législatives ne devrait pas poser assez de problèmes, puisse que l’organe en charge de tenir ce scrutin, la CENI a déjà daigné repousser sine die la date qu’elle avait annoncée, en révanche la question d’un projet de nouvelle constitution reste et demeure, l’un des principaux points d’achoppement.
Les opposants, réunis au sein du FNDC veulent évoquer toutes les autres questions à l’exception d’un débat portant sur un projet de nouvelle alors qu’à la mouvance, ce projet est considéré comme la prunelle des yeux.
Et celui censé ou qui a pour la plupart du temps conduit la délégation de la majorité présidentielle aux dialogues politiques est bien entendu Amadou Damaro Camara.
Selon nos informations, le patron du RPG Arc-en ciel à l’assemblée nationale ne compte pas prendre part à un dialogue dont les contours ne sont pas définis et qui n’évoque pas cette question.
Aussi, a-t-on appris, le chef de la majorité au parlement ne voudrait être un simple exécutant d’une décision qui serait négociée par des gens qui sont tapis dans l’ombre.
Nous y reviendrons !
Mohamed Bangoura