Face à la colère de la rue contre le projet de nouvelle constitution qui pourrait résulter sur un probable 3ème mandat en faveur d’Alpha Condé, certains acteurs politiques s’évertuent à proposer des solutions pour dissiper la crise.
Pour l’ancien ministre de la culture et actuel président du parti ‘’Guinée Débout’’ qui a versé dans l’opposition, il n y’a pas de solution miracle pour juguler les crises répétitives en Guinée.
Dans une interview qu’il a accordée à mosaiqueguinee.com, Siaka Barry propose (4) solutions et explique sa méthode pour faire de la Guinée un havre de paix et un pays émergent.
« Nous avons le malheur de constater que les crises politiques en Guinée ont pris un caractère permanent et cyclique et qu’elles occultent désormais les véritables questions liées au développement et au progrès socioéconomique. Pourtant, nous au parti ‘’Guinée Debout’’, nous croyons profondément que les énergies et les ressources de notre nation doivent être principalement dédiées à la résolution des problèmes complexes de développement, au lieu de les gâcher dans une perpétuelle résolution des crises politiques à répétition. L’un des grands échecs du président Alpha Condé a été de ne pas pouvoir circonscrire ces crises répétitives et imposer le débat du développement depuis son élection en 2010. Il n y’a pas de solution miracle pour juguler ces crises. Il faut une bonne dose de patriotisme qui nous fait mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des intérêts égoïstes et partisans. Une dose de bonne foi dans la conduite de la chose politique dans le strict respect des lois et des textes fondateurs de la république. Et enfin une justice sociale et une bonne équité entre toutes les composantes de la nation. Tout ceci dans un climat de dialogue, de concertation et d’écoute mutuelle gage de paix et de cohésion sociale », a fait savoir Siaka Barry.
Mais pour l’ancien ministre guinéen de la Culture, il n’y a pas de raison à ce que les solutions qui ont marché ailleurs dans des contextes similaires échouent en Guinée avant de conclure, je le cite : « toute démarche contraire (telle qu’on la vit aujourd’hui) ne pourrait conduire qu’à l’impasse actuelle… », a-t-il relevé.
Mohamed Bangoura