Le procès contre des membres du FNDC, notamment Élie Kamano, s’est ouvert ce mercredi, 16 octobre 2019, au tribunal de première instance de Mafanco.
Après plusieurs heures de débats entre le procureur et les avocats de la défense, la présidente du dudit tribunal, pour des raisons de sécurité dit-elle, a renvoyé le dossier pour le 18 octobre prochain pour la suite des débats.
Au sortir de l’audience, les avocats des mis en causes ont fustigé cette décision qu’ils qualifient de violation du droit de leurs clients.
« C’est une violation systématique du droit des accusés », a dit Me Alseïny Aïssata Diallo.
Pour Me Antoine Pépé Lama, l’autre avocat de la défense, le procureur banalise tout simplement la liberté de leurs clients.
« C’est absolument fallacieux. Le ministère public à sous son autorité combien de services de police et de gendarmerie ? Ce n’est pas un motif valable, nous avons simplement déduit que le ministère public, a peur d’affronter le dossier, il est convaincu qu’il est vide et s’il prend le risque d’affronter cette défense en acier il va facilement succomber », indique-il.
Il faut noter que 27 personnes sont sur le banc des accusés, tous poursuivis pour attroupement illégale et troubles à ordre public.
Al Hassan DJIGUE