A l’occasion de son congrès électif, tenu à Abuja (Nigeria), la confédération syndicale internationale Afrique (CSI-Afrique), s’est penché sur le conflit de leadership qui mine l’USTG, divisée en deux factions rivales.
A cet effet, elle (la CSI-A), de commun accord avec les deux factions rivales, a mandaté Amadou Diallo de la CNTG, à asseoir les deux autour de la table de discussion, une fois à Conakry.
Contacté à cet effet, le secrétaire général adjoint de l’USTG-Conakry, estime pour sa part, que pour l’effectivité de cette union, les conditions doivent être préalablement établies.
« Pour s’unir, tout dépendra des conditions qui vont être définies. On va définir les préalables, savoir les conditions qui vont être mises en place et qui vont être respectées à la lettre et sur la base des écrits signés de toutes les parties pour savoir si on doit aller ensemble… Si on doit s’unir, c’est sur des bases légales et que les principes soient de rigueur », a précisé Mohamed Lamine Camara.
A Abuja, Amadou Diallo avait déjà réussi l’exploit de faire asseoir les leaders des deux factions rivales autour d’une même table. Reste donc à savoir s’il parviendra à en faire autant une fois à Conakry.
Soulignons que c’est en référence au problème de la Guinée que le thème « S’unir pour la différence », a été choisi, cette année par la CSI-Afrique.
Alhassane Fofana