Le président du RRD réveille autrement l’affaire capitaine Kaly Diallo, l’officier de police soupçonné d’avoir tiré mortellement sur le jeune Hamidou Diallo lors d’une marche de l’opposition, le 16 août 2016 à Bambéto et qui a fini par être condamné le 04 février 2019 à 10 ans de réclusion criminelle.
Dans un entretien avec notre rédaction, ce mardi 5 novembre 2019, Abdoulaye Kourouma a fait une révélation plutôt troublante contre le président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo.
A en croire Abdoulaye Kourouma, à l’époque, lui et Dr Ibrahima Diallo du parti ADC BOC – qui faisaient partie de la commission d’organisation d’une des marches de l’opposition -, se sont constitués partie civile, pour dit-il, porter plainte contre le capitaine de police.
Mais, au lieu de les appuyer, affirme-t-il, Cellou Dalein leur aurait tout simplement demandé de laisser tomber l’affaire, alors qu’il y a eu pourtant mort d’homme, accuse Kourouma.
« Un moment, pendant que l’enquête suivait son cours normal, nous avons posé le problème à deux (2) reprises à l’occasion des plénières de l’opposition républicaine. Mais entre-temps, Cellou nous avait demandé de laisser tomber. Ils ont refusé de nous accompagner Diallo et moi. Mais, on a poursuivi le dossier jusqu’à ce que l’officier a été jugé et condamné », a révélé l’opposant Abdoulaye Kourouma, comme pour dire que les crimes profiteraient à certains acteurs politiques notamment de l’opposition dite républicaine.
« S’il y a crime, il faut savoir à qui il profite », a nerveusement renchéri le président du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement.
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